
Quel parent n’a pas rêvé d’un endormissement serein de sa Nichée le soir venu ?
Il y a des jours Avec et – malheureusement aussi – des jours Sans ! Mais il existe des solutions !
Alors, si vous voulez que ce moment particulièrement critique de la journée – LE COUCHER – se transforme en véritable symphonie de Morphée…, pourquoi ne pas chanter une berceuse à votre enfant ?
Car la berceuse, voyez-vous, c’est LE nec plus ultra de la technologie domestique de nos arrière-arrière-arrière grands-mères… C’est LA méthode universelle gratuite, garantie sans somnifères ni crise de nerfs, pour endormir l’enfant récalcitrant (ou le nourrisson inquiet), et nous calmer nous-mêmes (après une journée de labeur acharné).
Le tout agissant favorablement sur nos liens familiaux et notre santé.
Eh oui, vous avez bien, lu ! Les bienfaits des berceuses ne concernent pas QUE l’aptitude à l’endormissement… Mais tellement plus encore !
Vous aviez peut-être essayé, me direz-vous ? Le problème, avec les berceuses, c’est qu’il s’agit d’une tradition un peu oubliée : il en subsiste bien quelques chansons, mais pas vraiment l’Esprit…, je veux dire, le véritable « Esprit de la Berceuse » ! Oungawaaaa !
Il y a donc quelques petites choses à prendre en compte… Et quand on les sait et qu’on se met à chanter en toute conscience, avec confiance et intention, alors ça devient vraiment efficace ! N’oubliez pas sur quel blog vous êtes… (heu, vous savez : “Réveillez l’Enchanteur en vous” , quoi… !)
Donc, une fois de plus, nous allons parler de « magie du chant » !
Voyons cela de plus près, en quatre chapitres…
1. La berceuse est une tradition ancestrale léguée par nos aïeules…
Dans de nombreuses traditions, c’est le premier acte d’éducation de l’enfant (enfin, il serait plus juste de dire « l’élévation » de l’enfant !). Il s’agit d’un moment de calme, privilégié entre tous, où la chair de notre chair peut se sentir aimée tendrement, en toute sécurité et dans la paix, grâce à notre capacité de présence et d’attention totale.
Quelle meilleure façon d’enseigner, au commencement d’une vie, la bienveillance envers l’Autre, n’est-ce pas ? D’ailleurs, dans les pays de l’Est, il existe un dicton populaire à ce sujet, et à propos d’un homme méchant, on déclarera : “Sa mère ne lui a pas chanté de berceuses !” Vraiment très évocateur…
Le petit Humain qui s’endort en étant ainsi bercé « de génération en génération », – puisqu’il devient parent à son tour -, peut donc expérimenter et transmettre une affectueuse protection, dont l’empreinte restera à jamais gravée dans sa construction et ses relations sociales.
Cela, j’ai vraiment pu le constater avec ma propre fille Gaïa, à qui j’avais l’habitude de chanter des berceuses depuis sa naissance. Non pas qu’elle soit devenue une sainte aujourd’hui, mais je note tout de même avec quelle gentillesse, quel dévouement et quelle prévenance, elle interagit avec les plus jeunes qu’elle aujourd’hui. Il me semble qu’elle a pu puiser là une matière première destinée à poser ses références en terme de : « J’apprends à me comporter avec plus petit que moi… ».
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